Assemblée Générale de l’ASPF
L’Association pour la Sauvegarde du Pays Fouesnantais a organisé son Assemblée générale le samedi 10 juillet devant une trentaine d’adhérents à la salle Lannurien de Pleuven auxquels il faut rajouter 10 pouvoirs. Elle a exposé son bilan de l’année 2020.
« Il était important de renouer le contact réel avec nos adhérents, de relater nos actions autrement que par la messagerie. »
L’ASPF compte plus de 80 adhérents et est en constante augmentation, ce qui prouve que ses actions sont comprises, acceptées et soutenues.
La démarche est toujours la même. Il s’agit de vérifier la conformité des permis au regard des textes réglementaires et de déposer un recours gracieux lorsque ceux-ci sont non-conformes et donc illégaux. Une dizaine de nouveaux dossiers ont été ouverts, ce qui se rajoute aux nombreux autres en cours d’instruction.
« Nous déposons systématiquement un recours gracieux auprès du maire qui a délivré le permis et nous entrons en contact avec le bénéficiaire afin de lui expliquer notre démarche. »
Malheureusement nous sommes trop souvent contraints de poursuivre en déposant une requête au Tribunal Administratif. Au final cet entêtement insensé conduit à des dépenses et des recours indemnitaires qui auraient pu être évités et qui sont supportés par l’ensemble de la population.
Nos dossiers sont solides et notre association acquiert de la notoriété auprès de la population qui exerce une veille active sur tout ce qui touche à l’environnement. Cette notoriété s’étend bien au-delà du territoire du Pays Fouesnantais car nous sommes très souvent sollicités pour des conseils.
En revanche les restrictions sanitaires liées à la pandémie ne nous ont pas permis d’aller à la rencontre des citoyens au travers des ateliers ou de notre participation à la Semaine Européenne du Développement Durable autant que nous l’aurions souhaité.
Les membres actifs de l’association sont plus que jamais motivés pour continuer à mener leurs actions en faveur d’un développement harmonieux du Pays Fouesnantais face à une pression immobilière de plus en plus forte. « Les textes sont là pour nous protéger et nous veillons à les faire respecter dans l’intérêt général. »