le sentier côtier : prodigieux rebondissement ! 25 octobre 2014 : Ouverture du sentier côtier par les Gueux !
L’ASPF en rêvait depuis bien longtemps !
Nous l’avions maintes fois envisagé, sans jamais oser en prendre la responsabilité : Relisez dans « Chemin de côte en panne depuis 36 ans ! » , articles du 10 déc. 2012 et suivants « …Faudra-t-il que la population, excédée par la carence des pouvoirs publics, et forte de son bon droit, ouvre elle-même le passage ? Qu’attendons-nous tous pour user de notre droit ? ».
Eh bien, voilà : nous attendions le courage et la détermination du nouvel élu Vincent Esnault et de son équipe ! Certes soutenus par l’Union des associations de défense du littoral, dont l’ASPF bien sûr. Comme quoi, il vient un moment où il faut en finir avec les paroles et l’action judiciaire et passer aux actes, à condition que ceux-ci soient légitimes. Et ils l’étaient, puisque cette servitude est légale ; de nombreux jugements ont rappelé aux propriétaires leurs obligations.
Certains des propriétaires se sont résignés à aménager le passage sur leurs parcelles ; malheureusement, ils l’ont fait à leur convenance ! A la pointe du Sémaphore, M. Lascar a réalisé un aménagement absolument désastreux que l’on ne peut décemment appeler « sentier côtier » : un couloir étroit entre deux hauts murs bétonnés et de puissants grillages dignes d’un univers carcéral… Comment peut-on dévaster ainsi son propre environnement ?
Dans cet « espace remarquable qui ne peut recevoir que des aménagements légers, les plus discrets possible » ? Serait-ce là l’explication de la grande réticence de Mr Le Maire à ouvrir la servitude ? Mr le Maire a peut-être honte de ce qu’il a laissé faire… !
Cependant plus loin, les propriétaires ont respecté « l’esprit » de la loi et le site reste à peu près intact, jusqu’à la descente sur la plage des Oiseaux…
Après cette plage, RIEN n’a été fait, et il a fallu à Vincent et son équipe déployer les grands moyens pour escalader un haut mur de soutènement, puis à nouveau les puissantes cisailles pour ouvrir clôtures et haies, afin de retrouver le tracé légal. Les promeneurs ont suivi avec enthousiasme sous l’œil vigilant de la Gendarmerie ! Voyez les photos de Daniel et de Michel !
Les jours suivants, sur cette 2è partie, les clôtures sont rapidement réapparues ! Les propriétaires, faisant à nouveau obstacle au libre passage des piétons sur la servitude dont leurs propriétés sont grevées, persistent donc dans l’illégalité. Il va donc falloir reprendre l’action ! Allez, les Gueux !
Conclusion :
Ce qui s’est produit, cette fois, c’est la seule chose que les « grands bourgeois » redoutent : Que le populo prenne les affaires en main et s’impose sur le terrain. Ils savent qu’ils seront éternellement tranquilles tant que tout reste cantonné dans la sphère virtuelle administrative et judiciaire ; mais là ça a changé.