Sentier côtier : Il vient un moment où il faut en finir avec les paroles, et passer aux actes !
L’ASPF maintient son soutien total à Vincent Esnault. Samedi 6 décembre à 15 heures, nous le suivrons, et nous serons nombreux !
Sentier côtier : Il vient un moment où il faut en finir avec les paroles, et passer aux actes !
Soutenus par l’Union des associations de défense du littoral, Vincent Esnault et son équipe l’ont fait : le 25 octobre dernier, ils ont ouvert le passage, suivis par une foule déterminée et enthousiaste.
Les jours suivants, dans la partie Plage des Oiseaux/la Cale, certaines clôtures sont vite réapparues.
Et nous apprenons que les propriétaires portent plainte contre Vincent Esnault, alors que ce sont eux-mêmes qui sont dans l’illégalité, puisqu’ils font obstacle à la loi qui a créé une servitude piétonne sur leurs propriétés, et les oblige à laisser libre le passage.
Cette manœuvre des propriétaires portant plainte contre la simple application de la loi est absurde et rédhibitoire. Plus absurde encore l’arrêté du Maire de Fouesnant fermant un passage …qu’il n’a jamais ouvert !
De plus cet arrêté s’appuie sur la réalisation de travaux sans aucune déclaration.
Plus grave, ils sont contraires au POS de 1984 en place sur ce secteur qui est rédigé ainsi :
“Zone ND( zone naturelle à protéger), article ND1 : (1) les constructions de toute nature et (6) les affouillements et exhaussements sont interdits.”
Dès lors, comment M. le maire peut-il motiver son arrêté ? Nous obligera-t-il à repartir devant les tribunaux pour obtenir satisfaction, à savoir des talus arborés séparant la servitude des propriétés ?
De nombreux jugements ont rappelé aux propriétaires leurs obligations.
Certains d’entre-eux se sont résignés à aménager le passage sur leurs parcelles. Malheureusement, ils l’ont fait à leur convenance ! Et l’on est bien loin du « passage discret, respectueux de l’environnement » que nous préconisions.
A la Pointe du Sémaphore, M Lascar a réalisé, avec la bénédiction des Autorités municipales et Préfectorales, un aménagement absolument désastreux, que l’ASPF a été la seule à dénoncer en cours de chantier.
On ne peut décemment appeler « sentier côtier » ce couloir étroit entre deux hauts murs bétonnés et de puissants grillages dignes d’un univers carcéral… dans un site remarquable bénéficiant de multiples protections, dont celle du menhir classé !