A propos du sentier côtier
Un article de notre blog vous informait le 14 Février dernier que le sentier côtier reliant le Cap Coz à Beg Meil s’était effondré en mer.
Une photo vous en montrait le vide béant ; le sentier fut donc fermé plusieurs mois.
Les artistes du littoral sont passés par là depuis et la réouverture du sentier coïncide avec la période de fleurissement des magnifiques rhododendrons situés à mi parcours.
Avec ces clichés, nous souhaitons vous faire partager le charme de ce merveilleux endroit grâce aux travaux réalisés.
Vous ne pourrez pas rater les rhodos puisque le tracé du nouveau chemin passe …..au milieu du massif ; il n’y avait pas d’autres solutions avec le rapprochement de l’aplomb de la falaise.
Cet évènement naturel finit bien, le tracé en haut de falaise est rétabli une nouvelle fois (les éboulements ne sont pas rares) ; ceci nous interpelle et nous entraine inévitablement à l’autre extrémité du sentier, vers la pointe de Beg Meil, coté sémaphore, là où …la continuité du sentier n’est pas assurée malgré le combat depuis 30 ans de l’ASPF, pour l’application de la servitude de passage de 3 mètres en haut de la falaise.
Nous attendons tous le lancement, imminent, de la procédure d’Enquête publique concoctée par la Préfecture, la Mairie et les propriétaires riverains ; c’est un dossier « chaud » tant les divergences de tracé et d’intérêt sont grandes entre les associations et certains riverains.
Selon nos informations, le tracé retenu serait aménagé en partie en bas de falaise ; non seulement il serait inutilisable par fortes marées mais il serait soumis au même risque d’éboulement sans possibilité de recul puisqu’établi en bas de falaise ; on ne tire donc pas de leçon de l’actualité.
Les motifs juridiques portés par le Préfet (voir article du 28 02 2010 très développé sur le sujet) et dont se prévalent certains propriétaires pour échapper à la servitude de passage en haut de falaise, sont éminemment discutables.
Malgré ses nombreux courriers et recours au Préfet, faisant part de ses réserves sur les aménagements prévus, L’ASPF ne croit guère à un revirement de dernière minute dans la mouture prochainement soumise à l’enquête publique ; elle craint donc de se voir une nouvelle fois contrainte au recours en justice..
L’ASPF met en garde les décideurs contre des aménagements qui ne répondraient pas aux véritables attentes de la population et qui l’obligeraient à de nouveaux recours.